Une manifestation davantage symbolique pourrait-on dire. Ils n’étaient guère nombreux à s’être rassemblés devant la préfecture une demi heure à midi. Mais les syndicats présents entendaient bien montrer qu’ils continuaient de se mobiliser contre la loi travail et faire entendre leurs voix. Ainsi, Jean-Michel Medori, secrétaire académique du SNEP-FSU a rappelé leur engagement :
« Depuis 1841, les réformes ont été créées pour améliorer les conditions de travail. La loi travail en inversant la hiérarchie des normes ouvre la porte à un vaste dumping social notamment en matière de temps de travail dans le secteur privé mais aussi tôt au tard dans la Fonction Publique. Pour y parvenir le gouvernement n’a pas hésité à utiliser tous les moyens les plus autoritaires et anti-démocratique à sa disposition : le 49-3, la criminalisation de l’action syndicale et même l’interdiction de manifester. Nous voulons prendre en main collectivement et démocratiquement notre travail grâce au renforcement de nos droits syndicaux qui, seuls, permettent de mettre un frein aux dérives autoritaires des managers du privé comme du public. Nous ne voulons pas seulement passer notre temps à travailler et à nous reposer de notre travail, selon les modalités définies unilatéralement par notre employeur comme le permet la loi travail ».
« Depuis 1841, les réformes ont été créées pour améliorer les conditions de travail. La loi travail en inversant la hiérarchie des normes ouvre la porte à un vaste dumping social notamment en matière de temps de travail dans le secteur privé mais aussi tôt au tard dans la Fonction Publique. Pour y parvenir le gouvernement n’a pas hésité à utiliser tous les moyens les plus autoritaires et anti-démocratique à sa disposition : le 49-3, la criminalisation de l’action syndicale et même l’interdiction de manifester. Nous voulons prendre en main collectivement et démocratiquement notre travail grâce au renforcement de nos droits syndicaux qui, seuls, permettent de mettre un frein aux dérives autoritaires des managers du privé comme du public. Nous ne voulons pas seulement passer notre temps à travailler et à nous reposer de notre travail, selon les modalités définies unilatéralement par notre employeur comme le permet la loi travail ».